Literature
Sonnet de l'orage
Pendant qu’abandonné dans la chaleur d’été,
L’air immobilisé et tout chargé de poudre
Tombe charmeusement suivi d’un coup de foudre
Ainsi que toi des nues, et moi précipitée,
Et nous, avec l’orage, avec l’air tourmenté
De qui veut s’épouser ou qui veut en découdre,
Nous nous abandonnons quand la pluie veut absoudre
Ton désir vertical, ma sensualité.
Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
N’ai-je plus qu’à pleurer que le temps qui s’é